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Vous souhaitez Reprendre une Supérette, nous vous proposons dans cette fiche pratique de retrouver les éléments qui vous seront utiles pour préparer votre reprise de supérette à vendre.
Les codes APE 4711C et 4711B correspondent respectivement aux activités de "Commerce de détail de produits surgelés" (4711C) et de "Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire" (4711B). Ces classifications couvrent principalement les supérettes, les petits supermarchés de proximité, et les commerces d’alimentation générale proposant une offre diversifiée de produits alimentaires et non alimentaires.
Elles regroupent notamment :
Ces commerces sont souvent affiliés à une enseigne (franchise ou partenariat) mais peuvent aussi être exploités de manière indépendante.
Il est important de noter que ces sous-classes n’incluent pas :
Source : INSEE – Nomenclature d’Activités Française (NAF)
Lors de l’analyse des comptes dans le cadre de l’acquisition du fonds de commerce d’une supérette, il convient d’examiner le compte de résultat afin d’analyser la rentabilité de l’affaire. Pour cela il est nécessaire de connaître les ratios en fonction de l’activité et de l’emplacement.
Ces ratios permettent également de valider la cohérence du business plan avant de Reprendre une Supérette.
À ce titre nous vous proposons les ratios pour les supérettes à titre indicatif sur toute la France. (Médiane sur la période de 2014 à 2025).
| Superette | Médiane nationale |
| Marge brute en % du CA HT | 32% |
| Poids des Charges Personnel en % du CA HT | 12% |
| Poids des Charges Externes en % du CA HT | 13% |
| Excédent brut d'exploitation (opérationnel) en % du CA HT | 5,30% |
| Capacité d'autofinancement en % du CA HT | 3,90% |
Sources : Données InfoGreffe non confidentialisées retraitées par Atometrics, à partir de 2015 / Données Atometrics
Pour Reprendre une Supérette l’analyse des ratios financiers permet de comprendre la rentabilité de l’activité, la maîtrise des coûts, et la capacité à Reprendre une Supérette pour faire face aux besoins courants. Ces indicateurs doivent être interprétés à la lumière de la taille du point de vente, de son emplacement, du mode d’approvisionnement et du positionnement tarifaire.
La marge brute traduit la différence entre le chiffre d’affaires et le coût d’achat des marchandises. Elle dépend de la composition de l’offre, des accords avec les fournisseurs et de la gestion des pertes (vols, invendus, dates courtes). Une marge trop faible peut indiquer des prix trop bas, une mauvaise rotation des stocks ou un problème d’approvisionnement.
Le poids des charges salariales varie en fonction du nombre d’heures d’ouverture, de la taille de l’équipe et de l’implication du dirigeant. Une masse salariale élevée peut résulter d’un effectif surdimensionné, d’un recours fréquent à des remplacements ou d’une faible productivité. Adapter les plannings aux pics d’affluence est essentiel.
Les loyers, l’électricité (notamment pour le froid alimentaire), les assurances ou les logiciels de caisse constituent des postes de dépenses fixes. Leur maîtrise est essentielle à l’équilibre financier. Un loyer trop élevé par rapport au chiffre d’affaires ou des frais d’énergie mal contrôlés peuvent impacter fortement la rentabilité.
L’EBE permet de mesurer la rentabilité avant amortissements et charges financières. Il reflète la capacité de la supérette à couvrir ses charges courantes et à générer un revenu d’exploitation suffisant. Un EBE faible peut signaler un déséquilibre structurel entre revenus et charges, ou une exploitation insuffisamment optimisée.
La capacité d’autofinancement (CAF) détermine la faculté du commerce à financer ses investissements (remplacement des vitrines réfrigérées, travaux, matériels…), à rembourser ses emprunts ou à faire face aux imprévus. Une CAF insuffisante peut limiter les marges de manœuvre et fragiliser la trésorerie de l’entreprise.
L’exploitation d’une supérette est encadrée par des règles strictes visant à garantir l’hygiène, la sécurité et la conformité de l’activité. Toute ouverture ou reprise doit faire l’objet d’une déclaration auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP), même en l’absence de transformation de produits sur place. Cette déclaration permet aux autorités sanitaires d’intégrer l’établissement dans les dispositifs de contrôle et de traçabilité alimentaire.
Le respect des règles d’hygiène est essentiel. L’exploitant doit veiller à la propreté des locaux, à la bonne conservation des produits, notamment ceux nécessitant la chaîne du froid, et à la formation du personnel aux bonnes pratiques. La traçabilité des denrées, la gestion des dates de péremption et la capacité à procéder à un retrait ou à un rappel en cas d’alerte sanitaire font également partie des obligations de base. Par ailleurs, les informations sur les produits proposés à la vente doivent être accessibles et complètes : l’étiquetage, l’indication des allergènes et l’affichage des prix sont encadrés par le Code de la consommation.
En tant qu’établissement recevant du public, la supérette doit répondre aux exigences d’accessibilité pour les personnes handicapées et aux règles de sécurité incendie, ce qui implique notamment la présence d’issues de secours visibles et dégagées, ainsi qu’un affichage réglementaire des consignes de sécurité.
Sur le plan juridique, la supérette est une activité commerciale qui doit être immatriculée au Registre du commerce et des sociétés. En cas de fabrication sur place (plats préparés, snacking maison), une immatriculation complémentaire à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat peut être exigée. Il est également fortement recommandé de souscrire une assurance multirisque professionnelle couvrant les locaux, les marchandises, le matériel, ainsi qu’une responsabilité civile pour les dommages causés à la clientèle.
| superette | Multiple de CA HT (prix de cession exprimé en % du CA du fonds vendu) | Multiple de EBE |
| Médiane | 31,01% | 6,57 |
Source(s) utilisée(s)
Ces indicateurs sont donnés à titre indicatif. Pour procéder à une évaluation d’un fonds de commerce. Il convient de tenir compte des facteurs de valeurs spécifiques à chaque établissement.
Lors de l’évaluation d’un fonds de commerce de supérette, plusieurs facteurs de valeur doivent être analysés avec attention :
Pour approfondir cette analyse, nous vous recommandons la lecture du Guide d’évaluation de fonds de commerce par A. et M. Desthuilliers.
Si certains critères sont communs à tout commerce de proximité, d’autres sont particulièrement déterminants pour l’activité de supérette.
L’emplacement joue un rôle majeur dans la rentabilité d’une supérette. Située dans une rue commerçante, au cœur d’un quartier résidentiel ou à proximité immédiate d’un arrêt de bus ou d’un parking, elle bénéficie d’un flux constant et régulier de clients. La visibilité, la facilité d’accès à pied ou en voiture, et la proximité de commerces complémentaires renforcent l’attractivité du point de vente. À l’inverse, une implantation en retrait ou dans une zone déjà saturée peut limiter la performance commerciale.
Une clientèle locale, fidèle et habituée à fréquenter la supérette pour des achats du quotidien est un atout important. L’analyse du chiffre d’affaires par tranche horaire, des périodes de forte activité (fin de journée, week-ends), du panier moyen et de la sensibilité au prix permet d’évaluer la stabilité de la fréquentation. Un bon ancrage territorial, une bonne réputation dans le quartier, voire une relation de confiance entre les gérants et les clients participent fortement à la valeur du fonds.
Le bon fonctionnement des équipements est essentiel dans ce type de commerce. Les armoires réfrigérées, vitrines, chambres froides, caisses enregistreuses, rayonnages et équipements de sécurité (vidéosurveillance, alarmes) doivent être en bon état, régulièrement entretenus, et conformes aux normes en vigueur. Un matériel récent et bien dimensionné pour l’activité réduit les besoins d’investissement immédiat pour le repreneur.
Le bail commercial doit autoriser l’exploitation d’une supérette, y compris la vente de produits alimentaires, de boissons et de biens d’usage courant. Il convient de vérifier la durée restante, le montant du loyer et sa cohérence avec le niveau d’activité, ainsi que l’absence de clauses restrictives (interdiction de certains rayons, clause d’exclusivité en galerie marchande, conditions de renouvellement). Un bail sécurisé et adapté est un gage de stabilité pour l’exploitant.
Le fonctionnement d’une supérette repose sur une organisation rigoureuse du travail, notamment en matière de réassort, de gestion des stocks, de tenue de caisse et de respect des normes sanitaires. La présence d’un personnel autonome, expérimenté et en nombre suffisant, ainsi qu’un pilotage efficace de l’activité (suivi des ventes, gestion des commandes, lutte contre les démarques) sont des éléments de valeur. Une organisation bien rôdée permet une transition plus fluide pour le repreneur et limite les risques liés au changement de gestion.
Réussir la reprise d’un fonds de commerce de supérette nécessite une préparation approfondie et méthodique afin de limiter les risques et garantir une stabilité dès les premiers mois d’exploitation. Plusieurs leviers stratégiques doivent être analysés : la solidité financière, les conditions juridiques du bail, l’état du matériel, la connaissance de la clientèle et la capacité opérationnelle de l’équipe en place. Une approche structurée permet d’anticiper les contraintes, de renforcer les points forts et de sécuriser l’investissement.
Une étude détaillée de la rentabilité constitue la première étape. Il est essentiel d’examiner la structure des marges, la maîtrise des charges d’exploitation (loyer, énergie, masse salariale) et la capacité d’autofinancement de l’activité. Un audit financier complet permet de détecter les déséquilibres éventuels, de valider la cohérence des résultats déclarés et d’identifier les leviers d’optimisation à activer dès la reprise. Cette analyse précise aide à mesurer le risque réel et à positionner correctement le repreneur sur un plan économique.
Le bail commercial doit être étudié attentivement, car il conditionne la viabilité de l’exploitation. Il est important de vérifier que le loyer reste compatible avec le chiffre d’affaires généré, que la durée restante du bail offre une visibilité suffisante et qu’aucune clause restrictive ne limite les possibilités commerciales (horaires, interdiction de certains rayons, absence d’extraction, travaux imposés). Les modalités de révision du loyer, la répartition des charges ou encore les obligations du locataire doivent être examinées afin d’éviter des contraintes futures lourdes pour l’exploitation.
Pour Reprendre une Supérette un diagnostic complet des installations et du matériel est indispensable avant toute cession. Il doit porter sur les équipements essentiels : vitrines réfrigérées, armoires, rayonnages, systèmes de caisse, éclairages, dispositifs de sécurité et zones de stockage. L’état général, la conformité sanitaire et l’historique d’entretien doivent être vérifiés pour éviter des interruptions d’activité ou des dépenses imprévues. En parallèle, la gestion du personnel doit être analysée : stabilité de l’équipe, polyvalence, autonomie et rôle du cédant dans l’organisation. Ces éléments permettent d’anticiper les besoins en formation ou en recrutement.
La compréhension de la clientèle complète ce diagnostic. Il est utile d’étudier le panier moyen, la fréquence d’achat, les périodes de forte affluence et les profils de consommateurs dominants. Cette observation permet de mieux anticiper les actions commerciales à mener et d’évaluer le potentiel réel de fidélisation.
En définitive, la réussite d’une reprise de supérette repose sur une évaluation financière rigoureuse, une sécurisation juridique, une analyse approfondie des moyens matériels et humains ainsi qu’une compréhension précise de l’environnement local. Une transition accompagnée par le cédant et un plan de financement structuré renforcent encore les chances de consolider durablement l’activité.
Réalisé en partenariat avec Marine Desthuilliers – Adma expertise
Contacts utiles :
FEF : Fédération des Epiciers de France : 27 Av. d'Eylau, 75016 Paris
FCD – Fédération du Commerce et de la Distribution : 12 rue Euler, 75008 Paris
CDF – Confédération des Commerçants de France : 7 rue de Madrid, 75008 Paris
FCA – Fédération du Commerce Coopératif et Associé : 77 rue de Lourmel, 75015 Paris
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Rédigé le 08/12/2025
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