Le Marché de la Vente à Emporter dans la région Sud-Est

Un projet d’achat ou de vente de fonds de commerce de vente à emporter dans le sud est ? Retrouvez un point précis avant de vous lancer

Très dynamique sur le secteur Toulon-Marseille, le marché de la vente à emporter ne pâtit pas de la crise liée au coronavirus. Tour d’horizon avec Stéphane Léger, agent commercial au sein de l’agence Century 21 de Salon-de-Provence (13).

Comment se porte le marché de la vente à emporter ?

Le marché de l’ achat vente de vente à emporter est très dynamique, notamment du fait de l’arrivée des grandes enseignes depuis trois bonnes années. Ces dernières occupent une place importante du marché avec des cahiers des charges précis en terme de localisation, de surface, voire même de terrains à acheter, ce qui rend l’accès d’achat ou de vente de fonds de commerce un peu plus difficile pour les porteurs de projet indépendants. D’autant plus qu’il y a peu de création sur ce secteur, il s’agit surtout de reprises de fonds de commerce en franchise.

Comment les créateurs indépendants peuvent-ils accéder à ce marché ?

D’abord, il faut viser les locaux commerciaux à vendre ou locaux commerciaux à louer de 30 à 40 m² situés dans les centres-villes. Ils sont plus accessibles car les franchises recherchent des surfaces nettement supérieures ou en périphérie des villes.

Et pour s’installer en-dehors de toute franchise ou dans un local qui n’était pas utilisé par une activité de restauration, il vaut mieux opter pour de la vente à emporter sans cuisson. En effet, la plupart des bailleurs refusent désormais les commerces de restauration en raison des contraintes liées aux systèmes d’extraction de l’air propres à la cuisson.

Quel est l’impact de la covid-19 sur les achats et ventes de fonds de commerce de vente à emporter ?

Qu’il s’agisse de franchisés ou de commerçants indépendants, tout le monde travaille très bien. Par conséquent, les propriétaires ne sont pas vendeurs. Il y a du turn-over et quelques affaires qui rentrent, mais globalement, nous n’avons pas toujours l’offre à proposer face à la demande.

Est-ce à dire que la demande a beaucoup augmenté ?

Non, le marché reste stable. Les grandes franchises cherchent toujours à s’implanter mais elles ont diminué leurs budgets d’investissement : on sent qu’elles sont en veille par rapport à la situation.

En revanche, on note une nouvelle demande de la part des grandes enseignes de supermarché qui cherchent des grands terrains situés à proximité des flux de population – stations de tramway, campus étudiants – pour y implanter des drives, y compris des drives piétons. Les jeunes, adeptes des commandes par internet, sont très demandeurs. La vente à emporter, pas seulement la restauration rapide, est un marché en pleine expansion.

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